SERVIDAO, ABOLIR MAINTENANT!
Le Cinéma Jacques TATI d’Aniche, Amnesty International Ville de Douai et FestiPlanète vous invitent à la projection pour la première fois en France du film documentaire de Renato BARBIERI « SERVIDÃO »
Servidão
Première projection en France et c’était à l’idéal cinéma Jacques TATI!
Xavier Plassat a reçu la confirmation de sa nomination de chevalier de l’ordre du mérite par l’ambassade de France au Brésil,
Félicitations à lui et un immense merci pour sa participation.
50 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne
En 2021, 50 millions de personnes vivaient dans l’esclavage moderne, dont 28 millions étaient soumises au travail forcé et 22 millions étaient piégées dans un mariage forcé.
L’esclavage moderne est présent dans presque tous les pays du monde et traverse les frontières ethniques, culturelles et religieuses. Plus de la moitié (52%) de tous les cas de travail forcé et un quart de tous les mariages forcés se trouvent dans les pays à revenu moyen supérieur ou à revenu élevé.
Les migrants sont particulièrement vulnérables au travail forcé. Les travailleurs migrants sont plus de trois fois plus susceptibles d’être soumis au travail forcé que les travailleurs adultes non migrants. Si la migration de travail a un effet largement positif sur les individus, les ménages, les communautés et les sociétés, ce constat montre à quel point les migrants sont particulièrement vulnérables au travail forcé et à la traite, que ce soit en raison d’une migration irrégulière ou mal gouvernée, ou de pratiques de recrutement injustes et contraires à l’éthique. Source Nations Unies
L’esclavage moderne en hausse dans le monde (24/05/2023)
Cette grave atteinte aux droits humains peut prendre plusieurs formes : le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé, le trafic humain, ou encore l’exploitation sexuelle. Les trois pays où l’on estime retrouver le plus d’esclavage moderne sont la Corée du Nord, l’Érythrée, et la Mauritanie. Source DW.com Deutsche Welle. La Deutsche Welle est le média international de la République fédérale d’Allemagne.
Une lutte de plus en plus organisée
« Aujourd’hui on peut dire qu’au niveau international il y a vraiment une conscience de ce qu’est l’esclavage moderne, la traite des êtres humains« , souligne Roxane Ouadghiri, chargée de projet du Comité contre l’esclavage moderne en France. L’interdiction de l’esclavage fait partie des droits fondamentaux présents dans tous les textes de défense des droits de l’Homme. A ce titre, la lutte et l’accompagnement des victimes s’organise à toutes les échelles. Source DW.com
Servidão est un documentaire sous titré percutant réalisé par Renato Barbieri, sorti en 2019.
Une mentalité esclavagiste, héritée de cinq siècles d’histoire
Ce film explore la persistance de l’esclavage moderne au Brésil, en particulier dans la région amazonienne, en mettant en lumière les conditions de travail analogues à l’esclavage que subissent encore de nombreux travailleurs ruraux.
À travers des témoignages poignants de victimes et d’activistes, Servidão révèle comment une mentalité esclavagiste, héritée de cinq siècles d’histoire, continue d’influencer certaines pratiques contemporaines.
Le documentaire suit notamment le travail du Groupe Spécial d’Inspection Mobile du ministère du Travail, qui lutte activement contre ces abus. Narré par la chanteuse Negra Li, le film a été salué pour sa capacité à sensibiliser le public à cette problématique persistante.
« La Loi sur la Foi a été signée en 1888, mais on estime qu’à ce jour, 369 000 Brésiliens vivent dans des conditions d’esclavage. À travers des témoignages d’abolitionnistes modernes et de travailleurs victimes de l’esclavage contemporain, le documentaire réalisé par Renato Barbieri et Neto Borges enquête sur la société brésilienne, qui continue de subjuguer la même catégorie de personnes depuis cinq siècles. Bien que les conditions de travail analogues à l’esclavage soient considérées comme des crimes par le Code pénal brésilien, le régime de servitude est encore présent dans diverses régions du pays. Centré sur les régions amazoniennes, la production est narrée par l’actrice et chanteuse Negra Li. » Source ADOROCINÉMA
Xavier Plassat naît à Roost-Warendin, vit sa jeunesse à Aniche avant sciences-Po Paris et de devenir frère dominicain ce qui va l’emmener vers une vie très riche de combats pour les droits de l’homme dont il est doublement médaillé au Brésil et par le département d’état US. Il a simplement libéré plus de 55 000 personnes de l’esclavage.
Dominicain français né en 1950, c’est une figure emblématique de la lutte contre l’esclavage moderne au Brésil. Installé depuis 1989 dans l’État du Tocantins, aux portes de l’Amazonie, il coordonne la campagne nationale de la Commission Pastorale de la Terre (CPT) contre le travail esclave .
Diplômé de Sciences Po Paris et titulaire d’une licence en sciences économiques, il a choisi une vie austère au service des plus démunis, s’engageant aux côtés des paysans sans terre et des ouvriers agricoles exploités . Son action a contribué à la libération de près de 55 000 personnes depuis 1995 .
Plassat dénonce également les responsabilités des grandes entreprises dans la perpétuation de ces pratiques. En 2022, la CPT a mis en demeure BNP Paribas pour son soutien financier à Marfrig, entreprise brésilienne accusée de violations des droits humains et de déforestation illégale
Malgré les menaces et les difficultés financières, Xavier Plassat reste déterminé. Son engagement, reconnu par le Prix national des droits de l’homme en 2008, incarne une résistance active face aux injustices sociales et environnementales.
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